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Un pèlerin sur le chemin de Marie Madeleine avec son filleul de 16 ans

« À l’aube du 07 août, je me suis lancé sur ce chemin découvert par hasard moins d’un an plus tôt en visitant la basilique des saintes Maries de la Mer. Le projet est donc bien devenu réalité et me voici parti, accompagné d’un neveu – et filleul -, âgé de 16 ans. Nous marchons chaque jour dès 5h30 pour moins subir la chaleur du mois d’août, et nous sommes récompensés par des levers de soleils sublimes sur des paysages chaque jour différents et époustouflants. Des marais peuplés de flamants roses aux calanques de Marseille, nous alternons entre la Provence et la mer au prix de dénivelés insoupçonnés qui nous font mériter la découverte de chaque crique. Chaque jour nous méditons un livre sur sainte Marie-Madeleine pour nous imprégner de sa vie et mieux nous préparer au grand final du pèlerinage. Nous portons dans nos prières toutes les intentions que l’on nous a confiées et profitons des sentiers reculés pour chanter les « Je vous salue Marie » de notre chapelet. Chaque jour le but approche mais nous devons aussi gérer le quotidien : trouver un magasin d’alimentation, un point d’eau pour se laver et faire notre lessive, et surtout un lieu où dormir ou pour planter notre tente. Nous avions peu anticipé en comptant sur notre bonne chance, mais il n’est pas facile de trouver un emplacement pour une tente sur une côte si escarpée et touristique. Un immense merci aux 2 hôtes de l’association qui nous ont accueillis au dernier moment et malgré cela si chaleureusement ! Grâce à tant d’aide, mais aussi à la Divine Providence, qui nous ouvrait les chemins souvent interdits d’accès la veille en raison du risque d’incendie, nous avons atteint le premier but à la sainte Baume. Merveilleuse et difficile montée du saint Pilon, longé ensuite sur la crête pour voir grossir peu à peu la minuscule chapelle qui surplombe la sainte grotte. Le passage à l’hôtellerie nous a permis de rencontrer une australienne immédiatement conquise par notre pèlerinage, et qui nous a accompagnés pour notre dernière journée vers saint Maximin. Outre son record de marche en une journée, elle put savourer davantage sa prière devant le chef de sainte Marie Madeleine, ultime but atteint à la veille de l’Assomption de Notre Dame. »

Vincent-Joseph Laurent

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