Pèlerins du chemin de Marie-Madeleine


Olivier d'Italie, avec Claudia et Alessandra : des Saintes-Maries-de-la-Mer à Saint Maximin la Sainte Baume, du 23 janvier au 3 février 2024

Lors du voyage entrepris du 23 janvier au 3 février 2024 avec Claudia et Alessandra des Saintes Maries de la Mer à Saint Maximin la Sainte Baume, j’ai vécu une expérience qui a entraîné mon âme à travers des paysages enchanteurs et des moments inoubliables. Ce chemin sacré, sur les traces de Marie-Madeleine, m’a donné un lien profond avec la spiritualité et avec moi-même.

Les personnes formidables qui nous ont accueillis tout au long du parcours ont rendu cette expérience encore plus spéciale. La générosité, la gentillesse et l’accueil chaleureux que nous avons reçu tout au long de notre parcours sont des qualités qui resteront à jamais gravées dans mon cœur.

Les expériences que j’ai vécues tout au long de ce voyage spirituel ont été éclairantes et pleines de sens. Des vues à couper le souffle aux moments de contemplation profonde, chaque étape a contribué à nourrir mon âme et à me guider sur un chemin de croissance intérieure.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont rendu ce merveilleux voyage possible. Merci d’avoir créé une expérience aussi extraordinaire, merci aux personnes rencontrées tout au long du chemin d’avoir partagé avec nous leur gentillesse et leur sagesse, et merci à ce lieu sacré qui a éveillé en moi un sentiment de spiritualité et de paix intérieure.

Ce voyage restera gravé dans mes mémoires comme une expérience transformatrice et inoubliable. Je recommande à tous ceux qui recherchent un contact plus profond avec eux-mêmes et avec la spiritualité d’entreprendre ce voyage extraordinaire sur les traces de Marie-Madeleine.

Merci de tout mon cœur.

Oliver d’Italie

Mariette BROUARD (texte), Brigitte (Photos) : novembre 2023

Comment écrie avec des mots notre marche pèlerine vers la Sainte Baume !

Dès le départ, au lever du jour, comment ne pas rendre grâce pour la beauté du paysage avec tous ces flamants roses ! Puis cette belle Méditerranée comme compagne du chemin, même s’il y a eu des moments difficiles. Ce fut aussi ces calanques toujours sous un soleil de plomb où il nous fallait souvent regarder nos pieds pour ne pas heurter un rocher. Puis ce fut la montée vers la grotte de la sainte-Baume entourée de cette belle forêt. Puis l’arrivée à Saint-Maximin devant le tombeau de Marie-Madeleine où nous nous recueillons.

Mais comment ne pas parler de toutes ces soirées passées en famille où chacune nous a réservé un accueil des plus chaleureux. Les repas, le partage, les visites, la confiance accordée, car après une journée de marche, quel réconfort d’être attendues avec autant d’attention !!

Pour tout cela, que toutes les familles soient sincèrement remerciées.

Quelle chance nous avons eu de pouvoir vivre ce temps, sur le plan spirituel et physique, et nous le souhaitons pour beaucoup d’autres.

                                                                       Mariette avec les photos de Brigitte

Jacques et Sigolène

Partir, partir marcher pendant des jours et des jours implique – pour goûter toutes les saveurs du chemin – de se connaître quelque peu « car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer ? » (Lc 14, 28). Chaussures aux pieds, pas après pas, il n’est alors pas rare que le pèlerin fasse l’expérience décrite par tant de philosophes, à savoir que lorsque l’homme ou la femme marche, il ou elle pense autrement.

Mais partir marcher sur le chemin des Saintes-Maries-de-la-Mer, c’est encore autre chose puisqu’il s’agit d’entrer dans la peau du pèlerin, c’est-à-dire de penser certes, mais aussi et surtout de se mettre à l’écoute de l’Esprit qui se manifeste à nous « dans le murmure d’une brise légère » (1 R 19, 9-13). Camargue, Côte Bleue et Sainte-Baume évoquent des paysages de carte postale, des magazines touristiques en papier glacé mais, une fois sur la route, sac à dos bien fixé, ils invitent à creuser en soi, à s’alléger et non à s’alourdir du poids du réel parfois trop superficiel, trop aliénant, trop lourd à porter.

Se ressourcer sur les pas de Marie-Madeleine et des premiers chrétiens, c’est une quête du Christ, de Celui qui a fait d’elle « l’apôtre des apôtres », de Celui qui a marché inlassablement pour lui révéler et nous révéler que « Dieu est amour ». C’est une quête qui consiste à chercher à faire grandir le Christ en soi et à lui remettre, à lui confier tout ce qui pèse dans nos vies. C’est une quête qui nous confronte à nous-mêmes, à nos limites, à nos contradictions, mais aussi à nos aspirations et à nos richesses pour revenir autres dans notre quotidien, pour mieux nous tourner vers l’autre. C’est donc une quête qui s’inscrit et dans le corps et dans l’âme. Aussi, quand la fatigue est là, quand le doute s’installe, c’est une quête qu’il est bon de poursuivre en prenant appui, chaque jour, sur l’accueil authentique, joyeux et à l’accent provençal des hospitaliers qui nous ouvrent leurs portes pour le repos. Merci à toutes celles et à tous ceux qui oeuvrent dans l’anonymat pour rendre possible ce chemin de vie. Bonne route à toutes celles et à tous ceux qui vont l’emprunter.

Sigolène et Jacques

120 Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE Elisabeth et Catherine : chemin de Marie-Madeleine, de Marseille St Loup à St Maximin du 12 au 16 novembre 2023

Lorsque j’ai découvert « par hasard » sur internet l’existence de ce nouveau chemin spirituel dans les pas de Marie-Madeleine, aussitôt le désir m’a saisie de le prendre ; tout d’abord j’aime ce genre de marche habitée, après avoir goûté à des tronçons de Compostelle et aux chemins de St Gilles du Gard, mais de plus, Marie-Madeleine est pour moi une figure biblique très proche.

 Je n’ai pas été déçue malgré la fermeture de la grotte et les travaux du choeur à St Maximin ; l’essentiel étant pour moi de marcher, un pas devant l’autre en compagnie d’une amie découvrant totalement cette démarche spirituelle et extrêmement bienveillante.

            Très gâtées par une météo ensoleillée et tempérée nous avons profité à plein des paysages d’automne se déployant largement devant nous, traversées dans les garrigues parfumées de thym, de romarin en fleur, de cystes cotonneux, découverte de la salsepareille, du lilas d’Espagne, des chênes kermès, de l’aphyllante de Montpellier, la flore généreuse de Provence et que dire des oliviers chargés de fruits en pleine récolte, de la somptueuse forêt primaire de la Sainte Baume.

            Le vivant c’est ce qu’on voit, ce que l’on sent et respire mais c’est aussi ce qui émeut et nourrit le coeur et l’âme ; et ce qui m’a beaucoup touchée sont évidemment les accueils de nos hôtes si ouverts et généreux ;

            Un grand merci donc à Laure qui nous a hébergées à Marseille, à Patricia et Marc à la Penne sur Huveaune, à Dominique et Agnès à St Jean de Garguier, à Marie-Hélène à Rougiers, aux jeunes de l’école de vie à l’hôtellerie de la Ste Baume. Autant de rencontres qui apportent toute la saveur au chemin et qui réconcilient avec l’humanité, parfois désespérante. Je n’oublie pas non plus les beaux offices des 6 dominicains veillant sur ce lieu spirituel.

Et pour la nourriture du corps à l’arrivée à St Maximin, je conseille le troquet « la fougassine » qui fait un tarif pèlerin et dont le chef vaut le détour par sa gouaille.

            Un super grand Merci aux ouvriers de ce chemin, Martine et tous les autres.

Elisabeth


Ce chemin fut joyeux et intéressant sur de nombreux plans. De par sa diversité de paysages bien que nous n’ayons parcouru à peine la moitié.

L’arrière de quelques cités de Marseille, puis un canal, un ancien terrain de foot sont loin d’être anodins quand on les aborde à pied mais c’est Marseille……..

 Aubagne où l’on se perd du fait de travaux routiers mais qui garde même en novembre sa verve méditerranéenne

La partie grandiose en espace nature est la montée au Mont Pilon par la forêt authentique du massif de la Sainte Baume, mais la garrigue avec ses sangliers gémissants exaltant des odeurs satinées, sera quasi inoubliable.

Les rencontres humaines donnent du sens à ce chemin, même si nous l’avons perdu assez régulièrement par distraction sans doute mais pas toujours. Nos hôtes sont d’une grande générosité dans leur accueils (petits cadeaux sur la table de nuit, baume du randonneur à disposition). L’hôtellerie de la Sainte Baume dans une chambre au confort spartiate restera une soirée conviviale et attachante du fait de la présence de jeunes à l’Ecole de vie.

C’est bien comme randonneuse curieuse et non croyante que j’ai parcouru ce chemin sans jamais être gênée par les symboles, les oratoires, les icônes religieux qui ont permis au contraire de nombreux échanges avec ma compagne de marche

Catherine

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Monique et Régis, Andrée et Jean Marc (Drôme) :
Saintes-Maries-de-la-Mer au vallon de l’Everine

Il était une fois 4 pèlerins ( 2 couples amis) qui décidèrent d’aller marcher sur les pas de Sainte Marie Madeleine. Saint Joseph mit tout le monde d’accord pour trouver les bonnes dates et nous partîmes le 18 mars pour commencer de pèleriner le 19, jour de la Saint Joseph.

Quelle aventure!

Arrivés aux Saintes Maries de la mer le samedi soir, petite visite de la ville puis messe à 18h. A la sortie, nous faisons connaissance avec Martine qui nous remet la créanciale. Puis Dom Emmanuel nous accueille pour la nuit. C’est parti, nous sommes plongés dans le pèlerinage!

Dimanche matin, au son des cloches de l’église, nous partons en longeant la mer sur la digue. Le ressac des vagues nous donne le rythme.

La traversée de la Camargue, c’est un paysage grandiose et pittoresque…tout plat…avec ses étangs et ses flamants roses, ses moustiques, son chemin parfois sableux où les vélos nous doublent, nous croisent. Et puis ce silence ou plutôt ce calme, cette sensation de paix qui nous guidera chaque jour sur les pas de Sainte Marie Madeleine et de tous les Saints de Provence.

Notre pèlerinage avait pour mission de prier pour tous les petits bébés non nés et d’aider leurs parents à retrouver la paix auprès de Sainte Marie Madeleine à la Sainte Baume. Le chapelet fut notre compagnon de route.

Dans ce pèlerinage, nous avons vécu de beaux moments de partage et d’amitié. Nous avons admiré des paysages magnifiques et très variés, avec un soleil éclatant et une mer bleue. Les chants des oiseaux nous ont accompagnés. Les parfums et les fleurs du printemps ont soutenu notre regard.

Merci Seigneur pour toutes les merveilles de la Nature.

Merci pour ce chemin ponctué de chapelles  : Saint Blaise, Saint Pierre, Sainte Croix.

Merci pour les églises où nous avons pu nous recueillir : Saint Mitre, Martigues, Carro.

Merci pour toutes les croix de chemin, symboles et témoins de notre pays “Fille aînée de l’église”.

Notre première partie s’est arrêtée à Méjean avec son sentier rocailleux jusqu’à la calanque et le vallon de l’Everine.

A bientôt pour la deuxième partie!

Agnès, Belgique

Fraîchement retraitée, le chemin de Marie-Madeleine « m’appelle ».

Après bien des doutes quant à ma capacité à entreprendre ce pèlerinage, je me retrouve sur le chemin ce 27 mars 2023.

Bâton de pèlerin à la main, je démarre le cœur en joie pour cette grande aventure. 

 2 amis m’accompagnent. Ce chemin aura une difficulté supplémentaire car nos susceptibilités personnelles seront de la partie. Le non-jugement se présentera également.

C’est notre première expérience de randonnée/pèlerinage.

Le balisage pas encore mis en place, nous avançons avec le topo guide smartphone. 

Des erreurs de compréhension du parcours,  des allers-retours, des kilomètres supplémentaires…

Accepter avec humilité la frustration,  prendre le bus pour soulager pieds, jambes et dos.

Le chemin c’est cela également, il y a l’effort physique mais aussi tout le cheminement du mental, du coeur…

Des rencontres formidables avec les hôtes du réseau d’hospitalité qui ouvrent leur porte, leur cœur à des étrangers avec beaucoup de bienveillance,  de passion pour ce service pour lequel ils se sont engagés.

Martine, Irène et Myrtille, Isa (Airbnb), Marie-Marthe et Bernard, la Bastide des Joncas,  Sissy, Lucien, la patronne de l’Instant, Sixtine – Antoine ET Félix aux Aygalades, Marc aux Accoules, Alice,  Agnès et Nathalie au Prieuré, l’Hostellerie et toutes les personnes rencontrées sur le chemin… un grand MERCI à tous pour votre bienveillance, votre accueil, les succulents repas, les douches ou point d’eau pour se rafraîchir après une journée de marche, vos encouragements. 

J’ai été profondément touchée par la Foi,  l’ Amour du partage, la passion du service aux autres de chacun. Quelle joie d’être témoin de tout cela.

Des paysages magnifiques me portent tout comme la présence subtile de Marie-Madeleine, de mes proches décédés,  de ma famille et des intentions de mes amies. Une météo plus que favorable nous accompagne également. Lorsque le chemin devient plus difficile,  je martèle le sol avec mon bâton en chantant ou récitant des mots positifs, de gratitude ou des prières. 

Les ampoules aux pieds s’étant invitées très rapidement au début du chemin(vive compeed) laissent maintenant place à plus de légèreté fur et à mesure que le massif de la Sainte Baume se distingue au loin.

Les 2 derniers jours j’ai la sensation que mes pieds avancent tout seuls, une grande joie rempli tout mon être.  Je vais à la rencontre d’un moment important pour le reste de ma vie. Partie sans attentes, le cœur léger, ouvert à l’inconnu, en confiance me voici devant la grotte de Marie-Madeleine. Émotion…larmes…joie…rire…

 

Gratitude pour tout ce qui a été tout au long du chemin. 

 

Marlène

« SUR LE CHEMIN DE MARIE MADELEINE
Quelle idée ! Quasi une folie de pèleriner en ce mois de décembre 2022 parce que le soleil se cache vite et qu’il est vrai que même en Camargue et en Provence le ciel peut se déchaîner. J’aurais presque pu me persuader que je randonnais sur les chemins ardennais ! Mais non ! Le mistral pour démarrer et la pluie assez présente ne m’ont pas arrêtée sur ce chemin de Ste Marie Madeleine qui est ma sainte patronne et celle de ma petite-fille. Comme beaucoup de pèlerins, après une bonne nuit, la fatigue est
oubliée, le corps s’est reposé pour repartir avec joie à la découverte des surprises du chemin…
Ce projet trottinait depuis longtemps dans ma petite tête, avec aussi le désir de prendre un temps de prière à la Sainte-Baume. Donc, un Noël à la Sainte-Baume et une messe de minuit dans la grotte avec Marie Madeleine, j’étais comblée ! Ces aléas climatiques m’ont parfois obligée à raccourcir trois étapes : d’abord en prenant le train sur quelques kms, puis à marcher sur la route, faute de visibilité à l’arrivée au col de l’Espigoulier, jusqu’à la Sainte-Baume. Il faut admettre que ces petites épreuves m’ont demandé beaucoup d’humilité en acceptant de ne pas suivre le chemin et en acceptant aussi mes faiblesses physiques. Seule, j’ai donc choisi la sécurité. La vieillesse assagirait-elle la pèlerine ?
Accepter, comment ?
En les offrant au Seigneur car je ne suis pas partie seule mais avec beaucoup d’intentions de prière. Ces difficultés offertes certainement ont porté des fruits …
En arrivant un peu fatiguée chez les accueillants du réseau d’hospitalité qui m’ont apporté tant de chaleur humaine, de réconfort. Je garde beaucoup de bons souvenirs avec chacun d’eux et ne les oublie pas.
En faisant de belles rencontres comme :
À la Bastide de Joncas avec l’association « Comme les Autres » où j’ai croisé des personnes handicapées physiques rayonnantes.
Aux Aygalades près de Marie Madeleine, en ce lieu habité par les 1ers carmes.
À Marseille, deux journées ensoleillées près de la Bonne Mère.
À la Sainte-Baume durant quatre jours : retraite « Noël provençal », groupe d’amis, marches…
À Saint-Maximin chez les sœurs dominicaines et à l’arrivée le face à face avec Marie Madeleine dans la
basilique… émotions fortes qui m’ont rappelé mon arrivée à Compostelle.
En contemplant la nature.
En marchant avec sainte Marie Madeleine, sur ses pas, même si ce tracé est approximatif. La certitude c’est qu’elle a bien cheminé entre les Saintes Marie-de-la-Mer et Saint Maximin, et dans d’autres conditions que le pèlerin du XXIème siècle !
Encore un grand MERCI à vous tous qui m’avez accueillie, conseillée, réconfortée et fait visiter chapelle, bourgs …
MERCI pour votre bienveillance, votre hospitalité, votre disponibilité, votre sympathie …
Dans Les Ardennes il y a aussi du soleil ! Vous serez les bienvenus.
À vous pèlerin(e)s qui allez le parcourir, vous découvrirez que ce chemin bientôt facilité par le balisage, est un CADEAU !
2 février 2023 en la fête de la Présentation du Seigneur au Temple« 

Adeline

« Quand le chemin appelle.
C’est en 2021 qu’au hasard d’une publication sur Facebook témoignant de l’ouverture prochain d’un chemin de pèlerinage dédié à Marie-Madeleine dans le sud de la France, je me fis alors la promesse de marcher dans ses pas un jour ou l’autre.
Octobre 2022, j’entame le chemin avec fougue et joie au coeur. C’est la première fois que je marche ainsi en
itinérance. Je n’ai pas d’attente particulière, simplement la félicitée et la justesse de cette aventure qui me portent.
L’expérience n’en fut que plus belle. À travers les rencontres, des personnes qui m’accueillent et m’offrent le gîte et le couvert, les paysages parcourus, la présence subtile et pourtant si prégnante des saintes que je ressens à mes côtés, c’est un chemin autant d’introspection que d’élévation que j’ai entamé durant ces jours où l’essence même du vivant palpite au corps. Un immense merci tout particulier à Martine et à l’association des saintes et saints de Provence qui m’a permis d’être guidée tout au long du chemin et mise en relation avec des accueillants. Bravo pour cette œuvre que vous menez qui permet aussi de découvrir bien des visages et paysages de cette
magnifique région sud. »

Hospitaliers du chemin de Marie-Madeleine

Estelle : 20m2, la joie d’accueillir en toute simplicité sur le chemin de Marie-Madeleine!

Pour la première fois, j’ai eu le plaisir de recevoir un pèlerin dans mon logement des Saintes-Maries-de-la-Mer autour d’un repas partagé dans la joie et la simplicité, appartement petit mais accueillant. Une belle expérience humaine de partage avec Valérie, des échanges sur notre parcours de vie, un point de départ vers ce chemin de pèlerinage qui débute dans cette belle capitale de Camargue. Comme quoi, la taille d’une maison n’est pas un frein à la chaleur du cœur et aux beaux moments de partage qui sont des valeurs essentielles pour l’hospitalier !

Irène

« Irène, ça te dit d’accueillir les pèlerins chez toi ? »

Je n’avais pas réfléchi à ce que ça allait être. J’ai dit oui pour aider.

Quand j’ai commencé à accueillir, je me suis dit « Qui tu es toi, pour avoir à la maison ces belles personnes ? »

On discute, ils racontent leur vie. Ils s’intéressent à la Camargue. Je suis toujours en train de raconter les étangs, le Rhône… Grâce à eux, je redécouvre ma propre Camargue, je raconte ce que me racontait mon père. Toute la Camargue que j’ai dans le cœur me remonte en racontant. Quelle grâce ! Cela me donne une deuxième vie, dans mon veuvage à plus de 70 ans !