carte des étapes du chemin de marie madeleine

Le chemin de Marie Madeleine convie le pèlerin à marcher sur 240 km des saints Maries de la Mer jusqu’à Saint Maximin la sainte Baume, par bord de mer et chemins rocailleux, de grands sanctuaires en petites chapelles qui témoignent des racines chrétiennes de la Camargue et de la Provence, de la Tradition des saintes et des saints indissociables de leur culture.

Un chemin à l'école de Marie-Madeleine

Ce chemin invite à marcher en prenant Marie-Madeleine pour guide depuis le lieu où elle est arrivée avec le petit groupe de disciples de Jésus il y a 2000 ans jusqu’à l’endroit de son tombeau, en passant par Marseille où elle prêche l’Évangile, et par La Sainte Baume où elle vit 30 ans dans le silence et la contemplation.

Avec Marie-Madeleine, marcher et aller à son pas, ralentir, faire silence et se mettre à l’écoute de ce qui se vit dans un espace intérieur désencombré. S’ouvrir à ce que nous disent les images de la vie de celle qui nous guide.

Un chemin différent de celui de Compostelle

Comme il en est pour chaque être vivant, tout chemin de pèlerinage a une identité unique. Penser le rencontrer et le vivre pleinement en l’abordant à travers l’expérience d’un autre chemin peut entraîner quelques déconvenues.

Ce n’est pas parce que l’on « a fait » Compostelle, par exemple, que l’on connait ce qu’offre le chemin de Marie-Madeleine dont nous souhaitons préciser ici quelques traits spécifiques.

Un chemin qui traverse quelques zones péri-urbaines

Ce chemin relativement court, 224 km, trouve paradoxalement son unité dans ses contrastes, en particulier celui entre des étapes de nature inhabitée et les journées urbaines pour traverser Marseille, non seulement le centre historique mais aussi les zones péri-urbaines. Le rencontrer réellement, c’est tout accueillir sans les a priori d’un regard sélectif ou d’idées toutes faites. Ainsi, marcher avec Marie-Madeleine rend la traversée de Marseille incontournable du fait que, selon la tradition, elle s’arrête vivre un temps aux Aygalades (un des lieux d’étape proposés), elle prêche à Marseille, vit sept ans sur le site de l’actuel Saint-Victor et part ensuite vers la Sainte-Baume en suivant le cours de l’Huveaune.

Un chemin qui manque encore d'hébergement

Le chemin a été ouvert en mai 2022. Il ne présente pas les mêmes infrastructures d’accueil qu’un chemin qui a des décennies d’existence ! Pour l’instant, il y a très peu de gîtes d’étape. Nous travaillons à leur création.

Par contre, réjouissons nous que presque 40 hospitaliers se soient déjà mobilisés, pour des accueils pèlerins simples et peu onéreux.

Quand nous parlons d’ « hospitaliers », ce ne sont pas de bénévoles dans un gîte, mais de personnes non professionnelles qui accueillent les pèlerins chez elles selon un fonctionnement indiqué dans une charte que le pèlerin s’engage à lire et à respecter. À défaut, il faut utiliser les hébergements proposés dans le guide des services.

Un chemin à éviter en période estivale

La région traversée est riche en massifs forestiers et malheureusement en incendies. Une réglementation rigoureuse est en vigueur du 1er juin au 30 septembre. La traversée des massifs forestiers peut être interdite pendant cette période, particulièrement en juillet-août, période que nous déconseillons fortement aux pèlerins.

Inutile par ailleurs de préciser qu’il fait fort chaud dans cette région en période estivale.