Tous ces extraits sont dans la traduction oecuménique de la TOB.
Évangile selon saint Marc 16,1-9
Quand le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller l’embaumer. Et de grand matin, le premier jour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil étant levé. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre de l’entrée du tombeau ? » Et, levant les yeux, elles voient que la pierre est roulée ; or, elle était très grande. Entrées dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme, vêtu d’une robe blanche, et elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne vous effrayez pas. Vous cherchez jésus de Nazareth, le crucifié : il est ressuscité, il n’est pas ici ; voyez l’endroit où on l’avait déposé. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre : ‘’ Il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit.’’ Elles sortirent et s’enfuirent loin du tombeau, car elles étaient toutes tremblantes et bouleversées ; et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur. Ressuscité le matin du premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie de Magdala, dont il avait chassé sept démons. »
Évangile selon saint Mathieu 28,1-10
« Après le sabbat, au commencement du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent voir le sépulcre. Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre : l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme neige. Dans la crainte qu’ils en eurent, les gardes furent bouleversés et devinrent comme morts. Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes : « Soyez sans crainte, vous. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici, il est ressuscité comme il l’avait dit ; venez voir l’endroit où il gisait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : « Il est ressuscité des morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez. Voilà, je vous l’ai dit. » Quittant vite le tombeau, avec crainte et grande joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent de lui et lui saisirent les pieds en se prosternant devant lui. Alors jésus leur dit : « Soyez sans crainte. Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée ; c’est là qu’ils me verront. »
Évangile selon saint Luc 24,1-10
« Durant le sabbat, elles observèrent le repos selon le commandement et, le premier jour de la semaine, de grand matin, elles vinrent à la tombe en portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée de devant le tombeau. Etant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Or, comme celles-ci en étaient déconcertées, voici que deux hommes se présentèrent à elles en vêtements éblouissants. Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers la terre quand ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, mais il est ressuscité. Rappelez-vous comme il vous a parlé quand il était encore en Galilée ; il disait : « Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des hommes pécheurs, qu’il soit crucifié et que le troisième jour il ressuscite. » Alors, elles se rappelèrent ses paroles ; elles revinrent du tombeau et rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres. C’étaient Marie de Magdala et Jeanne et Marie de Jacques ; leurs autres compagnes le disaient aussi aux apôtres. »
Évangile selon saint Jean 20,1-3 et 11-18
« Le premier jour de la semaine, à l’aube, alors qu’il faisait encore sombre, Marie de Magdala se rend au tombeau et voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court, rejoint Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé du tombeau le Seigneur, et nous ne savons pas où on l’a mis. » Alors Pierre sortit, ainsi que l’autre disciple, et ils allèrent au tombeau. […]
Marie était restée dehors, près du tombeau, et elle pleurait. Tout en pleurant elle se penche vers le tombeau et elle voit deux anges vêtus de blanc, assis à l’endroit même où le corps de jésus avait été déposé, l’un à la tête et l’autre aux pieds. « Femme, lui dirent-ils, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répondit : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis. » Tout en parlant, elle se retourne et elle voit jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était lui. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? qui cherches -tu ? » mais elle, croyant qu’elle avait affaire au gardien du jardin, lui dit : « Seigneur, si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis, et j’irai le prendre. » Jésus lui dit : « Marie. » Elle se retourna et lui dit en hébreu : « Rabbouni » – ce qui signifie maître. Jésus lui dit : « Ne me retiens pas ! car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Pour toi, va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu. » Marie de Magdala vint donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’il m’a dit. »
Évangile selon saint Mathieu 26,6-13
« Comme Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix ; elle le versa sur la tête de jésus pendant qu’il était à table. Voyant cela, les disciples s’indignèrent : « A quoi bon, disaient-ils, cette perte ? On aurait pu le vendre très cher et donner la somme à des pauvres. » S’en apercevant, Jésus leur dit : « Pourquoi tracasser cette femme ? C’est une bonne œuvre qu’elle d’accomplir envers moi. Des pauvres, en effet, vous en aurez toujours avec vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. En répandant ce parfum sur mon corps, elle a préparé mon ensevelissement. En vérité, je vous le déclare : partout où sera proclamé cet Evangile dans le monde entier, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle a fait. »
Évangile selon saint Marc 14,3-9
« Jésus était à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, et, pendant qu’il était à table, une femme vint, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum de nard, pur et très couteux. Elle brisa le flacon d’albâtre et lui versa le parfum sur la tête. Quelques-uns se disaient entre eux avec indignation : « A quoi bon perdre ce parfum ? On aurait bien pu vendre ce parfum-là plus de trois cent pièces d’argent et les donner aux pauvres ! » Et ils s’irritaient contre elle. Mais Jésus dit : « laissez-la, pourquoi la tracasser ? C’est une bonne œuvre qu’elle vient d’accomplir à mon égard. Des pauvres, en effet, vous en avez toujours avec vous, et quand vous voulez, vous pouvez leur faire du bien. Mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait : d’avance elle a parfumé mon corps pour l’ensevelissement. En vérité, je vous le déclare, partout où sera proclamé l’Evangile dans le monde entier, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle a fait. »
Évangile selon saint Jean 12,1-8
« Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie où se trouvait Lazare qu’il avait relevé d’entre les morts. On y offrit un dîner en son honneur : Marthe servait tandis que Lazare se trouvait parmi les convives. Marie prit alors une livre d’un parfum de nard pur de grand prix ; elle oignit les pieds de Jésus, les essuya avec ses cheveux et la maison fut remplie de ce parfum. Alors Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui-là même qui allait le livrer, dit : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cent deniers, pour les donner aux pauvres ? » Il parla ainsi, non qu’il eût souci des pauvres, mais parce qu’il était voleur et que, chargé de la bourse, il dérobait ce qu’on y déposait. Jésus dit alors : « Laisse-la ! Elle observe cet usage en vue de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours. »
Évangile selon saint Luc 7,36-38 et 39-40 et 44-49
« Un Pharisien l’invita à manger avec lui ; il entra dans la maison du Pharisien et se mit à table. Survint une femme de la ville qui était pècheresse ; elle avait appris qu’il était à table dans la maison du Pharisien. Apportant un flacon de parfum en albâtre et se plaçant derrière, tout en pleurs, aux pieds de Jésus, elle se mit à baigner ses pieds de larmes ; elle les essuyait avec ses cheveux, les couvraient de baisers et répandait sur eux du parfum.
Voyant cela, le Pharisien qui l’avait invité se dit en lui-même : « Si cet homme était un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole et lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. » – « Parle, Maître », dit-il. […]
Et se tournant vers la femme, il dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison : tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds, mais elle, elle a baigné mes pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas donné de baiser, mais elle, depuis qu’elle est entrée, elle n’a pas cessé de me couvrir les pieds de baisers. Tu n’as pas répandu d’huile odorante sur ma tête, mais elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. Si je te déclare que ses péchés si nombreux ont été pardonnés, c’est parce qu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. Il dit à la femme : « Tes péchés ont été pardonnés. » Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme qui va jusqu’à pardonner les péchés ? » Jésus dit à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix. »